Vers l’Infini et au-delà : la Belgique passe à la vitesse supérieure en matière de mobilité
Petit pays niché au cœur de l'Europe, la Belgique connait tout de même des avancées significatives dans le domaine de la mobilité. Elle a longtemps été critiquée pour ses embouteillages à n'en plus finir, ses infrastructures de transport vieillissantes et son manque d'efficacité dans le domaine de la mobilité mais notre pays est en train de changer la donne sérieusement au travers d'initiatives novatrices et de projets ambitieux. Le pays se prépare à passer à la vitesse supérieure pour viser un avenir plus durable où les déplacements seront plus faciles mais aussi plus connectés.
Une révolution du côté de l'électrique
C'est la tendance la plus marquante dans l'évolution de notre pays avec l'essor des véhicules électriques. Une évolution qui a des enjeux environnementaux mais aussi économiques puisque c'est une transition sur laquelle le gouvernement a dû agir. Cela s'est fait en mettant en place des avantages fiscaux pour les propriétaires de véhicules électriques. Un réseau de bornes de recharge est d'ailleurs en cours de développement dans tout le pays pour faciliter cette transition et faire un geste supplémentaire pour l'environnement.
Les transports publics, un sujet délicat
Chaque année, la Belgique s'efforce d'améliorer son réseau de transports publics. Trams, métros et bus sont en cours de modernisation avec des investissements de taille sur l'extension des lignes, la mise en place de nouveaux services et la réduction du temps d'attente et des retards potentiels. Ces actions visent à rendre le secteur des transports en commun plus attractif et facile d'utilisation pour l'ensemble des citoyens. L'objectif ? Contribuer à la diminution de la congestion routière mais aussi des émissions de gaz à effet de serre.
Vers une mobilité partagée
L'évolution surprenante des plateformes de mobilité partagée a également eu un impact dans les habitudes de déplacement des belges. Les applications de covoiturage, vélos et trottinettes en libre-service gagnent en popularité auprès des citoyens. Plus flexibles et économiques, elles permettent de choisir des alternatives pratiques à la possession d'un véhicule personnel, contribuant ainsi à des villes plus vertes.
Des infrastructures plus intelligentes
Beaucoup d'investissement tendent à rechercher de meilleurs systèmes de gestion du trafic comme des applications ou des feux de signalisation plus intelligents. Chaque initiative a pour but d'améliorer la fluidité du trafic mais aussi de réduire les temps de trajet.
Bruxelles sous la loupe
En termes de mesures concrètes, prenons l'exemple de la ville de Bruxelles qui tente de motiver à utiliser la mobilité douce. Parmi ses actions : l'amélioration de l'offre des transports publics, le développement d'infrastructures cyclables, la mise à disposition de vélos partagés (Villo !) et l'organisation d'actions de sensibilisation telles que la semaine de la mobilité.
En charge de ce secteur, l'administration régionale de la mobilité ou Bruxelles Mobilité. Plusieurs plans ont été établis et c'est en collaboration avec les autorités régionales que Bruxelles Environnement mène ces différentes actions. L'objectif ? Diminuer la pollution due au transport routier et encourager les alternatives plus respectueuses. En voici quelques exemples :
- Faire le suivi des plans de déplacements des entreprises : toute entreprise située en région bruxelloise qui gère plus de 100 personnes sur un même lieu doit en réaliser un. Ce plan implique de réaliser un diagnostic pour ensuite prendre des mesures qui encouragent visiteurs et travailleurs à adopter des modes de déplacements plus durables. Exemple : disposer d'un parking à vélos conforme ou encore faire de la sensibilisation pour une mobilité plus verte.
- Promouvoir un outil appelé « Ecoscore » qui sert à calculer la performance environnementale des véhicules disponibles sur le marché belge. Une indication du caractère écologique qui peut vous orienter dans le choix de votre futur véhicule. Il en va de même pour les leasings de voitures.
- Avoir un plan d'urgence en cas de pic de pollution (SMOG) qui implique de prendre des mesures de restriction du trafic automobile afin de limiter les émissions de polluants.
- Promouvoir la marche et le vélo grâce à un programme appelé « maillage vert » qui consiste à créer et protéger des espaces verts pour préserver le patrimoine naturel et la biodiversité mais aussi rééquilibrer les différences qu'il peut y avoir entre les régions en termes de nature. Le tout pour améliorer la qualité du paysage et favoriser la mobilité douce.
Concernant l'avenir de manière générale, on peut dire que c'est un travail de tous les jours. De grosses avancées sont en cours et se développeront dans les années à venir mais le pays investit grandement dans la mobilité à la recherche d'un avenir plus durable. Des objectifs ambitieux certes, mais le gouvernement met un point d'honneur à trouver des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l'air et développer des infrastructures de pointe. De belles preuves de son engagement envers une mobilité plus moderne et plus respectueuse de notre planète.
Les belges sont également de plus en plus ouverts au changement de leurs habitudes avec le passage aux véhicules électriques, le recours accru aux transports publics et l'utilisation de plateformes de mobilité partagée. Une belle preuve de leur engagement envers une société plus responsable. C'est une nouvelle ère de la mobilité qui s'installe petit à petit dans nos régions et, même si les défis subsistent, on peut dire que les prochaines années seront placées sous le signe de l'innovation !